Argentin de Cordoba, Minino Garay grandit loin du tango de Buenos Aires. Le folklore aux rythmes traditionnels accompagnés d’instruments percussifs domine la culture musicale de cette ville. C’est dans ce « terreau » que Minino Garay puise la pulsation profonde. À 18 ans il intègre son premier groupe, pionnier dans la fusion des rythmes populaires latino-américains avec le rock et le jazz.
À la fin des années 80 il est à Paris, le bon endroit au bon moment, il enchaine les collaborations et son parcours en compagnie des plus grands ne cessera pas : Magik Malik, le groove gang de Julien Lourau, Richard Bona ou Daniel Mille pour débuter. Puis il joue et enregistre avec Mercedes Sosa, Jaime Torres, Michel Portal, Sixun, Raul Barboza, André Cecarelli, Laurent de Wilde, Léon Parker, Stefano di Battista, Louis Winsberg, Jean-Michel Pilc, Jacky Terrason, le trio Mosalini-Beytelmann-Caratini, Antonello Salis, Tony Malaby, Baptiste Trotignon, Malcolm Braff, le Paris Jazz Big Band…
En quelques années, il devient en Europe le percussionniste-batteur ayant réussi une synthèse parfaite entre les musiques et les rythmes venant d’Amérique latine, d’Afrique noire et du Maghreb, et les mondes du jazz.