Nouveau projet 2016 

Ce projet représente le 2e volet d’un travail commencé en 2015 avec l’Orchestre Symphonique National d’Argentine. Gerardo JLC a adapté le répertoire de «Las voces del silencio » pour les musiciens de l’Orchestre. Ce projet est aussi l’envie de donner une belle visibilité au peuple Wichi représenté par Lecko Zamora , poète, militant et représentant de la communauté wichi.

Derrière les traces du chant et de la parole du peuple Wichi

Le concert alternera des textes et des musiques autour d’histoires qui retraceront de manière poétique le quotidien, les légendes ancestrales, les coutumes et la marginalisation du peuple Wichi, face à la société moderne et à l’invasion du pouvoir économique.

L’écriture musicale s’attachera au texte et explorera les diverses possibilités rencontrées après cette interaction de cultures très différentes et d’une grande richesse.

C’est toujours dans la même vision d’effacement des frontières entre les musiques dites savantes et populaires que je continue à construire un langage musical nourri sans cesse par les rencontres avec des musiciens et des situations qui bouleversent ma vie.

La culture de ces peuples du Nord de l’Argentine est liée à une forte tradition nomade et c’est par ces caractéristiques que je souhaite trouver des liens et des affinités avec le parcours des peuples tziganes de l’Europe de l’Est.

Répétitions du 14 au 17 novembre : Jerez Le Cam TRIO (Gerardo Jerez Le Cam, Iacob Maciuca, Mihai Trestian) avec Lecko Zamora (récitant) et Maryta de Humahuaca (chanteuse)

Concert le 18 novembre à 20h00, avec l’Orchestre Symphonique National d’Argentine 

 

 

Le projet est conçu pour un trio soliste, Manu Comté, Iacob Maciuca et Gerardo Jerez Le Cam et les musiciens de l’Orchestre Symphonique National d’Argentine.

« Je suis dans une recherche très vaste à travers le labyrinthe des images sonores, plongé au milieu de l’univers orchestral avec l’immense palette de couleurs des instruments.

L’orchestre symphonique offre à mon imaginaire des mondes fantastiques où mon âme est entièrement submergée par une multitude de situations, où ma perception devient verticale et vertigineuse.

Je compose comme je rêve, en transe, dans une irréalité sonore qui est le reflet des rencontres et des trouvailles.

Le fil d’un parcours qui part de Buenos Aires pour rencontrer en France la culture musicale des pays de l’Est de l’Europe, crée des liens originaux dans la construction du langage musical en installant, par exemple, des juxtapositions contrapuntiques entre les dynamiques lourdes, violentes et accentués du tango et la légèreté et vitesse des passages virtuoses dans la tradition des folklores des musiques tziganes.
Mais aussi des contrastes entre la mélodie (qui traduit pour moi en quelque sorte la parole poétique), avec de fortes consonances nostalgiques et des rythmiques asymétriques de la Mer noire, créant des diagonales, des cassures, des nouvelles formes musicales.

Enfin et surtout le côté imprévisible des développements des passages musicaux qui se succèdent comme un voyage intérieur ou comme une continuelle attente amoureuse. » Gerardo Jerez Le Cam

 

 

L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE NATIONAL D’ARGENTINE

Il a été créé en 1948 en tant qu’Orchestre Symphonique d’État dans le but de favoriser la création des compositeurs et interprètes et de diffuser la musique classique argentine pour des grands et petits auditoires.
Tout au long de son histoire, l’orchestre a été dirigé par différentes personnes, tels que Roberto Kinsky, Juan José Castro, Victor Tevah, Simon Blech, Teodoro Fuchs, Juan Carlos Zorzi, Jacques Bodmer, Bruno D’Astoli, Jorge Rotter et Jorge Fontenla, à titre d’administrateurs, et Erich Kleiber personnalités comme, Georg Solti Ernest Ansermet, Igor Markevitch, Hermann Scherchen, Sergiu Celibidache, Rudolf Kempe, Antal Dorati, Malcolm Sargent, Hans Rosbaud, Jean Fournet, Igor Stravinsky, Heitor Villa-Lobos, Aram Katchaturian, Frank .Martin et Pablo Casals, comme chefs invités.

Depuis 2004, dans le cadre de la politique culturelle et sociale menés par les arts nationaux du bureau du Ministère de la Culture, l’Orchestre Symphonique participe aux programmes de musique prévus dans les entreprises avec une proposition de concerts en direction des salariés des entreprises et des usines.
Pour sa contribution inestimable à la culture musicale du pays,l’Orchestre Symphonique de Buenos Aires a obtenu le diplôme du mérite décerné par la Fondation Konex (1989).
Actuellement, l’orchestre se produit à « l’auditorium de Belgrano » L’année prochaine sera inauguré la nouvelle salle el « centro cultural Nestor Kirchner » ou aussi appelé  « la ballena azul » qui accueillera l’Orchestre Symphonique .
(la baleine bleue)  http://www.ccb.gov.ar/institucional.php

 

 

CREATIONS LA PHILAR L’ARIA SUSPEND’S